VEOLIA'S CHIFFRES CLÉS AU 31 MARS 2022

(DONNÉES IFRS NON AUDITÉES)

FORTE CROISSANCE DE L’ACTIVITÉ ET DES RÉSULTATS

PREMIÈRE CONSOLIDATION DES ACTIVITÉS DE SUEZ 

VEOLIA EST BIEN POSITIONNÉ POUR ABSORBER LES EFFETS DU CONTEXTE ÉCONOMIQUE ET GÉOPOLITIQUE ACTUEL 

OBJECTIFS 2022 CONFIRMÉS

  • CHIFFRE D’AFFAIRES DE 9 935 M€ EN CROISSANCE DE +44,3 % COMPARÉ AU T1 2021 PUBLIÉ, SOUS L’EFFET DE L’INTÉGRATION DES ACTIVITÉS DE SUEZ ET DE LA CROISSANCE ORGANIQUE

  • EBITDA DE 1 456 M€, EN CROISSANCE DE +33,4 % COMPARÉ AU T1 2021 PUBLIÉ 

  • EBIT COURANT DE 692 M€, EN HAUSSE DE +45,7 % COMPARÉ AU T1 2021 PUBLIÉ

  • CHIFFRE D’AFFAIRES DE 9 935 M€(1) EN CROISSANCE DE +14,7%(2) PAR RAPPORT AU CHIFFRE D’AFFAIRES COMBINÉ DU T1 2021(1), POUR L’ENSEMBLE DES ACTIVITÉS DE VEOLIA ET DE SUEZ.
    CORRIGÉE DE L’EFFET DE LA HAUSSE DES PRIX DES ÉNERGIES, CROISSANCE ORGANIQUE DU CHIFFRE D’AFFAIRES COMBINÉ(1) DE +7,1%.  

  • EBITDA DE 1 456 M€(1), EN PROGRESSION DE +7,6%(2) PAR RAPPORT À L’EBITDA COMBINÉ DU T1 2021, EN AVANCE SUR L’OBJECTIF D’UNE CROISSANCE ORGANIQUE DE +4% à +6% EN 2022

  • EBIT COURANT DE 692 M€(1), EN FORTE HAUSSE DE +18%(2) PAR RAPPORT À L’EBIT COURANT COMBINÉ(1) DU T1 2021

  • 87 M€ D’ÉCONOMIES RÉALISÉES AU PREMIER TRIMESTRE, AUXQUELLES S’AJOUTENT 21 M€ DE SYNERGIES LIÉES AU RACHAT DE SUEZ, EN LIGNE AVEC L’OBJECTIF ANNUEL  

  • OBJECTIFS 2022 CONFIRMÉS AU REGARD DES TRÈS BONNES PERFORMANCES DU PREMIER TRIMESTRE

Q1 2021 et Q1 2022 sont retraités des 17 premiers jours de janvier (CA 400 M€ -EBITDA 49 M€). Le Q1 2021 combiné inclut les actifs australiens et européens dont les autorités de la concurrence ont demandé la cession, qui ne sont plus comptabilisés dans le Q1 2022.

À périmètre et change constants

Antoine Frérot, Président Directeur Général du Groupe a déclaré : Pour Veolia, l’année a très bien commencé malgré les effets de la guerre en Ukraine sur l’économie mondiale, renforcés par les restrictions liées à la Covid en Chine. Pour Veolia, l’élément marquant de ce début d’année est bien sûr l’accueil des équipes de Suez au sein de Veolia depuis le 19 janvier. La facilité de l’intégration confirme ce dont nous étions convaincus : les collaborateurs de Veolia et de Suez partagent la même culture et le même souci de la performance et de l’excellence au service de la transformation écologique. La croissance du chiffre d’affaires reflète la première consolidation des actifs de Suez, mais elle bénéficie aussi pleinement des bonnes tendances de nos marchés et des nombreuses innovations et offres à valeur ajoutée que nous avons développées ces dernières années. Comparé au chiffre d’affaires combiné du nouvel ensemble, la croissance organique du Groupe est particulièrement soutenue, à +14,7% et irrigue tous nos métiers. Cette très bonne dynamique de l’activité s’est traduite par une forte progression des résultats, avec un EBITDA en croissance de +7,6% et un EBIT courant de +18%. Cette performance reflète également la poursuite d’une stricte maîtrise des dépenses et l’efficacité de nos modèles d’indexation tarifaire et de couverture qui ont permis d’absorber l’effet de l’inflation sur nos coûts, notamment dans l’énergie. Veolia démontre une nouvelle fois sa résilience, sa capacité d’adaptation et sa dynamique de grand champion de la transformation écologique. Ces très solides résultats nous permettent d’être en avance et de confirmer l’ensemble de nos objectifs à court et moyen terme. 

• Chiffre d’affaires de 9 935 millions d’euros, en croissance de 44,3% à change constant par rapport au T1 2021 publié en raison d’un effet périmètre à hauteur de 1 878 millions d’euros principalement lié à l’intégration des activités de Suez (1 890 millions d’euros) et d’une croissance organique de 1 137 M€ (+16,7 %).

• Par rapport au T1 2021 combiné, la croissance du chiffre d'affaires s’élève à +14,7 % à périmètre et change constants. 

La variation du chiffre d’affaires en fonction des principaux effets se décompose de la façon suivante : 

Un effet change de +165 millions d’euros qui reflète principalement la variation des devises américaine, britannique, et chinoise partiellement compensée par une dégradation sur les devises polonaise et d’Amérique Latine.

Un effet périmètre de -84 millions d’euros qui comprend majoritairement l’impact de l’intégration d’Osis par Sarp (+66 millions d'euros) compensé par la cession d’actifs en Scandinavie en 2021 (-71 millions d'euros) et, au niveau de Suez, les cessions d’activités en Australie et l’impact des remèdes de l’Union Européenne notamment (activités Déchets Dangereux France traités en actifs disponibles à la vente). 

Un effet Commerce / Volumes / Travaux qui s’élève à +326 millions d’euros porté par de bons volumes particulièrement dans l’Énergie ainsi que par le redémarrage des activités de construction en forte hausse par rapport au premier trimestre 2021.

Un effet climat de -57 millions d’euros essentiellement sur l’Europe Centrale et Orientale, dont l’activité Énergie est impactée par un hiver plus doux qu’en 2021, et sur le Chili avec un été moins chaud. 

Un impact du prix des énergies qui s’élève à +657 millions d’euros, sous l’effet de la hausse des tarifs de chaleur et d’électricité principalement en Europe Centrale et orientale.

Un effet prix des matières recyclées de +135 millions d’euros. Il est porté par une augmentation du prix des papiers recyclés en France, en Allemagne et au Royaume-Uni. 

Un effet prix favorable de +200 millions d’euros, lié principalement aux révisions tarifaires estimées à +3,4 % dans les déchets, et +2,4 % dans l’eau.

 

Par rapport au 31 mars 2021 combiné, le chiffre d’affaires 2022 progresse de +14,7 % à périmètre et change constants. Il est en progression sur l’ensemble des segments opérationnels. 

Le chiffre d’affaires France et Déchets Spéciaux Europe s’élève à 2 298 millions d’euros et affiche une croissance organique de +5,4 % comparé au 31 mars 2021 combiné :

  • Le chiffre d’affaires de l’Eau France affiche un léger retrait de -2,3 % en raison de la baisse de volume du premier trimestre partiellement compensée par l’effet positif des révisions tarifaires (+2,5 %).

  • L’activité Déchets France progresse de +7 % et bénéficie de l’évolution favorable des prix des matières recyclées vendues notamment le papier et de l’effet positif des révisions tarifaires.

  • L’activité Déchets Dangereux en Europe est en progression de +6,8 %, avec la bonne tenue du développement commercial dans l’activité assainissement et maintenance industrielle, la hausse des volumes et des prix dans un contexte haussier du cours du pétrole conjuguée à l’effet positif de révisions tarifaires.

  • La SADE est en forte progression de +21,6 %, grâce à une activité commerciale dynamique en France.

Le chiffre d’affaires de l’Europe hors France atteint 4 523 millions d’euros au 31 mars 2022 en croissance organique de +26,8 %, grâce notamment à la hausse des prix de l’énergie et du prix des matières recyclées.

  • En Europe Centrale et Orientale, le chiffre d’affaires s’établit à 2 426 millions d’euros en croissance de +34,2 %. Cette hausse est principalement portée par : 

    • l’effet favorable d’indexations tarifaires dans l’Énergie (Pologne, Hongrie, République Tchèque et Roumanie) et dans l’Eau (République Tchèque et Roumanie), la hausse des volumes distribués (Pologne et République Tchèque), malgré un effet climat Énergie défavorable au premier trimestre 2022 (-52 millions d’euros).
    • la forte hausse du prix des matières recyclées notamment le papier et le plastique, la hausse des prix de l’énergie et la bonne tenue des volumes de déchets commerciaux en Allemagne. 
  • En Europe du Nord, le chiffre d’affaires de 1 210 millions d’euros progresse de 12,5 %. Cette augmentation est principalement portée par le Royaume-Uni et l’Irlande, en hausse de +11,3 % à périmètre et change constants en raison de la hausse des volumes et des prix de l’énergie, l’effet favorable des matières recyclées (papier et plastique), et d’une bonne performance des incinérateurs (taux de disponibilité des installations de 97,5 % en 2022 contre 94,4 % en 2021). En Belgique, la croissance organique est de +20,6 % par rapport au 31 mars 2021 combiné, portée par de bonnes performances opérationnelles des activités y compris le recyclage et l'incinération de Suez.

  • En Italie, la croissance organique du chiffre d’affaires atteint +66,5 % grâce au démarrage des contrats remportés en 2021 et l’effet très favorable des prix de l’énergie.

  • En Ibérie, le chiffre d’affaires a progressé de +15 %, grâce à l’effet très favorable des prix de l’énergie et, dans l’activité Eau de Suez en Espagne, grâce à l’augmentation des travaux et la hausse des volumes.

Le chiffre d’affaires du Reste du Monde atteint 2 575 millions d’euros en croissance organique de +7,8 % sur l’ensemble des géographies :

  • Progression du chiffre d’affaires en Amérique Latine de +11,4 %, portée notamment par des indexations tarifaires favorables au Chili (activité Eau Suez), en Argentine (inflation locale), en Colombie, par la croissance de l’activité Déchets Dangereux au Chili et le bon niveau d’activité de travaux dans l’Eau en Équateur.

  • En Afrique Moyen-Orient, l’activité progresse de +5,6 %, avec de belles performances commerciales notamment dans les services énergétiques au Moyen-Orient, et grâce à la hausse des volumes dans l’activité Eau au Maroc.

  • En Amérique du Nord, le chiffre d’affaires s’établit à 700 millions d’euros soit une hausse de +9 %. La croissance est principalement portée par l’effet prix favorable dans les Déchets Dangereux, et dans l’Eau municipale, par l’effet favorable d’indexation tarifaire, du bon volume des travaux et des gains de contrats O&M. 

  • Le chiffre d’affaires en Asie progresse de +4,4 %. Le ralentissement de la croissance en Chine dû à la crise sanitaire et au ralentissement du secteur industriel est compensé par la forte croissance à Taïwan, à Hong Kong et en Asie du Sud-Est.

  • Dans le Pacifique, le chiffre d’affaires est en hausse de +9,4 %, marqué par le rebond de l'activité Déchets post crise sanitaire, la bonne performance de l’activité Eau municipale et l’effet positif des hausses de prix.

L’activité Technologies de l’Eau est en progression de +2,6 %, la belle performance des activités Technologie de VWT permet de compenser partiellement la baisse d’activité dans les projets de dessalement. Le montant de prise de commandes de VWT enregistré au 31 mars 2022, s’élève à  330 millions d’euros contre 278 millions d’euros au 31 mars 2021. 
 

La croissance organique  du chiffre d’affaires par métier s’est établie de la façon suivante : 

  • une forte croissance de l'Énergie de +38,5 % tirée par la hausse des prix des énergies (électricité et chaleur) et l’impact favorable de révisions tarifaires.

  • une croissance de l’activité Déchets de +11,5 % avec une contribution de la hausse des prix des matières recyclées de +4,0 %, de révisions tarifaires favorables (+3,4 %) et d’un bon niveau de volumes traités en hausse de +1,7 %.

  • une progression des activités Eau de +5,3 % grâce à l’indexation tarifaire des contrats.

 

• EBITDA consolidé du Groupe de 1 456 millions d’euros contre 1 356 millions d’euros au T1 2021 combiné et 1 078 millions d’euros au T1 2021 publié. 

  • L’EBITDA est en croissance de +33,4 % par rapport au 31 mars 2021 publié à change constant en raison d’un effet périmètre de +276 millions d’euros principalement lié à l’intégration des activités de Suez et d’une croissance organique de +7,8 %. 

    Par rapport au 31 mars 2021 combiné, l’EBITDA progresse de +7,6 % à périmètre et change constants.
     
  • Par effet, l’évolution de l’EBITDA par rapport au 31 mars 2021 combiné peut s’analyser comme suit :

L’impact change sur l’EBITDA est positif et s’élève à 19 millions d’euros. Il reflète principalement une amélioration des devises tchèque, britannique, chinoise et américaine partiellement compensée par les variations défavorables des devises en Amérique du Sud et au Moyen-Orient.

L’effet périmètre de -22 millions d’euros correspond principalement à l’impact de l’intégration d’Osis par Sarp, compensé par la cession d’actifs en Scandinavie en 2021 et, au niveau de Suez, les cessions d’activités en Australie et l’impact des remèdes de l’Union Européenne (activités Déchets Dangereux France traitées en actifs disponibles à la vente). 

Les effets commerce et volumes sont favorables à hauteur de +22 millions d’euros. 

L’impact climat est de -27 millions d’euros principalement sur l’Europe Centrale et Orientale, affectée par un hiver plus doux que la normale.

Les prix des énergies ont un impact net favorable sur l’EBITDA à hauteur de +13 millions d’euros liés à la hausse des prix de vente de l’énergie nette de la hausse des coûts d’achat (dont CO2 et gazole). 

Les prix des matières recyclées ont un impact net favorable sur l’EBITDA à hauteur de +36 millions d’euros et concernent principalement le papier carton en France et en Europe du Nord. 

Le pincement des prix entre l’effet prix sur le chiffre d’affaires et l’inflation des coûts est de -49 millions d’euros. 

La contribution des plans d’économies de coûts et des synergies s’élève au total à +108 millions d’euros à fin mars, dont :

  • Le plan d’efficacité pour 87 millions d’euros qui porte principalement sur l’efficacité opérationnelle (à hauteur de 60 %), et les achats (30 %), et concerne l’ensemble des géographies : la France (30 %), l’Europe hors France (34 %), le Reste du monde (25 %), le Siège (7 %) et les Technologies Eau (4 %).

  • Les synergies réalisées suite à l’intégration de Suez pour 21 millions d’euros.

• L’EBIT Courant consolidé du Groupe au 31 mars 2022 s’établit à 692 millions d’euros, en progression de +18,0 % à périmètre et change constants par rapport au 31 mars 2021 combiné. 

La progression de l’EBIT Courant par rapport au 31 mars 2021 combiné s’élève à +107 millions d’euros (+18 %) à périmètre et change constants et s’explique principalement par : 

  • une forte amélioration de l’EBITDA (+103 millions d’euros à périmètre et change constants).

  • net des effets du remboursement des actifs financiers opérationnels, des amortissements en légère hausse par rapport au premier trimestre 2021.

  • un écart favorable sur les provisions et autres qui inclut une hausse des plus-values de cessions industrielles en raison de la cession d’actifs en Australie.

L’effet change sur l’EBIT Courant est positif de +7 millions.

 

• L’endettement Financier Net ressort à 21 284 M€ au 31 mars 2022, contre 9 532 M€ au 31 décembre 2021. 

Les principaux éléments de la variation de l’endettement financier net sont les suivants : 

  • la variation saisonnière du free cash-flow net à hauteur de -451 millions d’euros.

  • la variation de périmètre liée à l’acquisition Suez à hauteur de -10 235 millions d’euros comprenant principalement l’endettement financier du périmètre Suez entrant au 18 janvier 2022 pour un montant de -9 504 millions d’euros et l’acquisition du Groupe Suez en date du 18 janvier 2022 pour un montant de -9 318 millions d’euros net de la cession d’une partie du Groupe Suez au consortium en date du 31 janvier 2022 pour un montant de +8 018 millions d’euros.

  • des investissements financiers nets hors acquisition de Suez à hauteur de -20 millions d’euros (y compris frais d’acquisition et endettement entrant).

  • le remboursement de la dette hybride de Suez pour -513 millions d’euros

  • un effet de change défavorable de -215 millions d’euros au 31 mars 2022.